Le contexte est très incertain et les producteurs de maïs en France sont inquiets.
L'an dernier, malgré de très mauvaises conditions climatiques, les producteurs français de maïs sont parvenus à maintenir un rendement moyen de 89 quintaux par hectare au lieu de 90 en 2015, ce qui reste des rendements très faibles, mais avec des disparités régionales très importantes, liées notamment à la présence d'irrigation ou non.
L'irrigation a été la meilleure assurance pour garantir le rendement, c'est ce qui a été visible cette année. Certains agriculteurs réclament plus de flexibilité, c'est-à-dire le droit de faire des retenues d'eau pour pouvoir l'utiliser pendant l'été pour irriguer les cultures et ensuite assurer un bon rendement.
Face aux aléas climatiques, qui s'ajoutent à la baisse des cours pour la quatrième année consécutive, et à la concurrence accrue de maïs d'importation à prix bas (sur lesquels ne pèsent pas les mêmes réglementations que sur le maïs français), certains agriculteurs ont réclamé une amélioration du système d'assurances-récoltes, passant par neuf propositions émises par l'AGPM, dont un abaissement à 20% du seuil de déclenchement de la franchise, et le maintien d'un taux de subvention à 65% des assurances pour tous.
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