Tous les abattoirs et camions de transport sont réquisitionnés pour essayer de luter contre le virus aviaire dans le Sud-ouest. Tous les itinéraires sont contrôlés, tout est fait pour aller le plus vite possible, pour que le virus n'infecte pas les zone saines.
Contrairement à l'année 2016 où les abattages de canards avaient été réalisés dans les exploitations, le ministère a cette année choisi, pour débarrasser notre région du virus les zones malheureusement infectées (la majorité du Gers et une partie des Landes, et des Hautes-Pyrénées) des entreprises spécialisées. Je vous explique...
Les canards prêts à gaver situés dans les parcours extérieurs des exploitations situées en zones de protection et zones de surveillance établies autour des foyers déclarés, seront abattus dans les abattoirs des sociétés Euralis, Délices d'Auzan, et Delpeyrat. Donc forcément des lieux où le virus à déjà apparu, ceci pour ne pas contaminer les autres zones du secteur qui pour le moment sont encore saines.
De plus, un certain nombre de transporteurs, ceux qui oeuvraient déjà dans la zone où le virus est présent, ont été réquisitionnés à cet effet, toujours pour les mêmes raisons, et devront emprunter des itinéraires tous contrôlés et validés par les autorités. Dans les abattoirs, les palmipèdes seront exécutés par électronarcose, mais ne devront pas être saignés, puisque malheureusement ils ne seront pas destinés à la consommation. Les dépouilles seront ensuite confiées à des entreprises d'équarrissage.
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